Corfou, entre lumière ionienne et instants suspendus
Il y a des voyages qui s’imposent comme une évidence. Corfou, île grecque bercée par la mer Ionienne, en faisait partie. Accompagnée de mon amie Virginie, complice de toujours, nous avons posé nos valises pour quinze jours de farniente, de rires partagés et d’échappées belles, entre ombre d’oliviers et éclats de soleil.
Corfou, c’est d’abord une histoire. Celle d’une île convoitée, qui a vu défiler les Vénitiens, les Français, les Britanniques… et dont chaque pierre, chaque ruelle, semble murmurer un fragment du passé. L’empreinte vénitienne y est particulièrement forte, donnant à l’île un charme singulier, presque italien, sans jamais renier son âme grecque.
Un détour par la vieille ville de Corfou, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, s’imposait, pour s’y rendre nous avons loué un quad. Là, entre les ruelles étroites, les balcons en fer forgé et les façades aux couleurs délavées, le temps semble suspendu. Flâner dans ses venelles, c’est naviguer entre deux époques : l’agitation douce d’un quotidien insulaire et le silence des siècles passés. On s’attarde à une terrasse, on lève les yeux vers une arche oubliée, on capte un éclat de rire ou le vol d’une hirondelle… pour moi, photographe passionnée, un terrain de jeu inépuisable.















































































Version vintage
Quelques clichés style vintage, parfois imparfaits, souvent imprégnés de cette atmosphère singulière que seule l’argentique peut capturer. Des images comme des souvenirs flous, empreints d’émotion.







Ces quinze jours furent une parenthèse précieuse. Le corps au repos, l’œil en éveil. Chaque matin, je partais à la recherche de la lumière idéale, celle qui caresse les pierres et fait vibrer les bleus de la mer. Chaque soir, nous retrouvions notre terrasse avec vue, un verre à la main, et ce sentiment doux de gratitude.
Corfou ne se visite pas, elle se vit.